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dimanche 6 novembre 2016
vendredi 23 septembre 2016
Après 9 mois d’attente, une réorganisation qui se fait attendre
Après 9 mois d’attente,
une réorganisation qui se fait attendre
Après
la publication d’un organigramme temporaire, le choix et la nomination des et Directeurs,
et Directrices, nous arrivons maintenant à la définition de la « strate »
des Directeurs et Directrices adjoint (e)s.. Ayant peu de lisibilité,
beaucoup d’agents manifestent une inquiétude
grandissante pour leur avenir professionnel. En effet, au regard de
l’organigramme « provisoire » présenté avant les vacances d’été, il
avait été annoncé que des services ou des directions entières allaient
rejoindre d’autres directions.
C’est
comme si à ce moment, il avait été organisé un « Grand Puzzle de la
réorganisation » en bougeant des pièces pour essayer de les faire rentrer (
en forçant parfois un peu) dans des cases vides, tout en remettant à plus tard
le traitement indispensable du volet humain.
Lassés
d’être maintenus dans une certaine incertitude, les agents d’Auvergne et de
Rhône-Alpes veulent enfin pouvoir, après tout ce temps, se projeter dans leur devenir
professionnel. La plupart sont dans l’attente de la définition de leurs
nouvelles missions dans leurs nouvelles directions d’affectation. Beaucoup se
demandent quelle place leur sera laissée dans ce nouvel agencement des
services ?
Conséquence
directe de ce flou organisationnel, les agents ne savent plus vers qui se
tourner et reçoivent de plus en plus souvent des ordres ou des commandes
souvent contradictoires et surtout très chronophages.
Actuellement,
nous nous inquiétons de l’augmentation anormale des arrêts de travail dans
certaines directions pour cause de burn-out suite à des surcharges prononcées
de travail.
Malgré
tout, continuité du Service public oblige, les agents poursuivent très
professionnellement leurs missions actuelles dans l’attente de leurs nouvelles
missions.
Les agents attendent des objectifs clairs et des stratégies
définies qui leur permettront de trouver un sens à leur travail .
L’inertie
actuelle perçue par beaucoup d’agents nous fait penser à la célèbre maxime d’un
diplomate américain plus connu par le grand public pour sa diplomatie "détonante" que pour sa petite phrase :
«Quand on ne sait pas où l’on va, tous les
chemins mènent à nulle part »
SUD demande que pour la
réorganisation des services les agents soient des acteurs du changement en
étant associés à la mise en œuvre des projets de service, que les agents soient
régulièrement informés du calendrier à venir de la réorganisation.
Durant
un moment, il avait été évoqué un accompagnement Rh pour les encadrant(e)s non
retenu(e)s lors du processus de recrutements. Mécaniquement, le nombre de
secrétaires de direction qui leur était attaché s’est aussi réduit.
Quid
de l’avenir immédiat des personnes déjà touchées directement par la réduction
du nombre de directions ?
Quid
des agents relevant de l’Auvergne qui ne semblent pas être bien doté en termes
d’implantation de Directions ?
SUD demande que ces agents
puissent aussi bénéficier, dès maintenant, d’un encadrement spécifique RH au
même titre que pour les encadrants.
Sud revendique pour tous les
agents d’Auvergne Rhône-Alpes, aussi bien aux
sièges que dans les lycées, une meilleure sécurisation de nos emplois,
de nos métiers, de notre avenir professionnel
jeudi 9 juin 2016
APPLICATION DU PPCR = SUPPRESSION DE L'AVANCEMENT A DUREE MINIMUM
SUPPRESSION DE L’AVANCEMENT D’ÉCHELON
A LA DURÉE MINIMUM
Attention… Depuis
la mi-mai 2016, les décrets d’application pour la mise en œuvre du protocole relatif aux parcours professionnels,
carrières et rémunérations et à l'avenir de la fonction publique pleuvent, pas
moins de 12 décrets pour la mise en œuvre de la PPCR dans la Fonction publique
territoriale.
Peu
de syndicats l’ont évoqué (et pour cause), mais la suppression de l’avancement
d’échelon à la durée minimale est une conséquence directe de l’application du
protocole « Parcours
professionnels, carrières et retraites » (PPCR).
Mais
au fait le « Parcours
professionnels, carrières et retraites » (PPCR), c’est quoi ??? Allez,
un peu d’histoire…
En
2015, six syndicats (CFDT, Unsa, FSU, CFTC, CFE-CGC et FA-FP), qui ne
représentent pas la majorité des fonctionnaires (seulement 49% selon les règles
de calcul prévues par le projet de loi relatif à la déontologie et aux droits
et devoirs des fonctionnaires) ont signé avec le Gouvernement un accord relatif
aux « Parcours professionnels, carrières et retraites » des
fonctionnaires.
Sans
la majorité, le Gouvernement a annoncé l’application de cet accord malgré le
refus de trois syndicats (dont SUD Solidaires) qui représentaient à eux trois 51%.
Sans
attendre, plusieurs amendements à la loi des finances N° 2015-1785 2016, du 29 décembre 2015
ont déjà permis la mise en œuvre plusieurs dispositions prévues dans les textes
du protocole «PPCR ».
Nous
ne nous attarderons pas sur les 172 articles de cette «passionnante » loi
des finances 2016, mais seulement sur son article 148 qui instaure :
-
un abattement permettant la
transformation de primes en points d’indice,
et
-
surtout
la suppression de l’avancement d’échelon à la durée minimum
Certes,
l’abattement va se traduire par une revalorisation indiciaire en point d’indice
majoré mais qui va s’étaler jusqu’en… 2020 !
Concernant
les durées d’avancements d’échelon, il
est prévu, pour les 3 fonctions publiques, une harmonisation des durées
de carrières et une cadence d’avance d’échelon pour tous les corps et cadres
d’emplois qui sont soumis aux règles de droit commun du régime général.
En
clair, on supprime la possibilité d’avancement
d’échelon au mini.
Par exemple , la totalité du cadre d'emploi de catégorie B va passer de 19 ans à 23 ans...!!!
On nous donne une aumône de 1.2% (en deux fois) d'augmentation du point d'indice pour tout nous reprendre sur la durée...
On dit merci à qui pour la signature en 2015 de
ce joyeux protocole PPCR qui nous permet de
recevoir ce joli cadeau dès 2016…. ?
Initialement
l’article 78 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 sur le statut des
fonctionnaires territoriaux prévoyait que l’avancement d’échelon était fonction
à la fois de l’ancienneté et de la
valeur professionnelle des fonctionnaires.
Or,
le fameux article 148 de loi des finances 2016 a modifié la loi de 1984 et
précise dorénavant que :
- « l’avancement d'échelon est accordé de plein droit.
- Il a lieu de façon continue d'un
échelon à l'échelon immédiatement supérieur. Il est fonction de l'ancienneté ».
Toutefois, il est intéressant de noter que « lorsque les statuts particuliers le prévoient et selon des
modalités de contingentement définies par décret en Conseil d'État, il peut
être également fonction de la valeur professionnelle. L'avancement d'échelon
est prononcé par l'autorité territoriale et se traduit par une augmentation de
traitement ».
Est-ce à dire qu’une
proportion limitée de fonctionnaires dont la valeur professionnelle serait
particulièrement (??) reconnue pourraient bénéficier d’un avantage
de carrière assez significatif ? Assez étonnant…non ?
En bref…Un avancement d’échelon à la durée maximum pour tout le
monde sauf… pour quelques « fonctionnaires dont la valeur
professionnelle est particulièrement reconnue » qui
seront privilégiés. La vraie question est de savoir comment pouvoir détecter ces fameux fonctionnaires dont la valeur professionnelle est « particulièrement reconnue »
et surtout par qui ?.....
Pour les cadres d’emploi de
catégorie B :
Pour
ce qui concerne les dispositions relatives aux modalités d'avancement d'échelon
des fonctionnaires de la catégorie B de la
fonction publique territoriale, le décret du
12 mai 2016 indique que son entrée en vigueur se fera « le lendemain de sa publication ». Il est aussi précisé qu’il « modifie le cadencement
d'avancement d'échelon. »
Or, ce décret a été publié au Journal
Officiel du 14 mai 2016, son entrée en vigueur est donc le 15 mai 2015.
Quid
des cas particuliers d’agents dont les avancements
d’échelon ont une date d’effet postérieure au 15 mai 2016 ???
Quid
des agents dont les avancements d’échelon devaient se faire avant la date
fatidique du 15 mai 2016 ?
Pour
les cadres d’emploi de catégorie A et C : ils
devront attendre le 1er janvier 2017 pour se voir appliquer ces nouvelles dispositions.
mercredi 18 mai 2016
Après Dynamique Confluence, puis Confluence 2, voila dorénavant Performance/Convergence 1(?)…
Après Dynamique
Confluence, puis Confluence 2,
voila dorénavant Performance/Convergence
1(?)…
La Région s’est engagée dans une stratégie de performance et
de convergence, qui se traduit, en partie, par une démarche d’économies
budgétaires pour les deux entités régionales d’Auvergne et de Rhône-Alpes
fusionnées au 1 janvier 2016.
Même si les recherches de rationalisation et d’économie
peuvent aisément être compréhensibles, et parfois souhaitées, par des agents qui déploraient parfois certaines
dépenses excessives, c’est plus la méthode employée actuellement qui étonne.
Ces différentes mesures, sont très souvent ressenties comme
des « actes-sanction » par beaucoup d’agents. Elles auraient très
certainement été mieux comprises si elles avaient bénéficié de certaines
mesures d’accompagnements, d’informations et surtout de pédagogie auprès des agents.
Certaines dispositions distillées récemment semblent
avoir laissé peu de temps à certains
agents pour une recherche de solution de
rechange, comme par exemple ce qui concerne la crèche, ou bien encore de la
navette. Les agents ont constaté que ces mesures catégorielles, qui génèrent
très certainement des économies substantielles sont perçues par les agents
comme autant de signaux négatifs qui font la place aux rumeurs les plus folles dans le
contexte actuel d’incertitude.
Nous sommes toutes et tous conscients que de profondes
transformations vont s’opérer pour finaliser l’union de nos deux régions.
Comme il l’a souvent exprimé, le syndicat SUD souhaite vivement que les agents
deviennent des acteurs actifs des transformations de leur région qui les
concernent et qui les impacteront directement dans leur vie professionnelle et
privée.
Il ne faut pas qu’ils soient cantonnés à des postures contemplatives et
dans des rôles de figurations.
jeudi 24 mars 2016
Point d’indice : Un dégel certes Mais il n’y a pas de quoi pavoiser !
Point d’indice : Un dégel certes
Mais il n’y a pas de quoi pavoiser !
Au bout de 6 ans de gel de la valeur du point d’indice, après de nombreuses mobilisations dans la période, voilà enfin que le gouvernement accorde ce jour une aumône qui est loin de compenser les pertes subies...
Cette bien modeste revalorisation se fera en deux étapes :
• + 0,6 % au
1er juillet 2016
• + 0,6 % au
1er février 2017
Cela va rapporter combien à chacune et chacun d’entre nous ?
OUI ! Il était possible de faire plus et mieux en opérant d’autres choix politiques et budgétaires.
Éditorialistes de
la presse
du CAC
40 et poujadistes
anti-fonctionnaires de
tous
bords n’ont
cessé de médiatiser
le coût
(2,4 milliards
d’euros d’augmentation
globale
pour 5,
4 Millions
d’agent-es)
de cette mesure pour les finances publiques. C’est oublier de préciser que plus de 7 milliards d'euros auront été pris dans les poches de fonctionnaires appauvris, sous les gouvernements Sarkozy et Hollande depuis 2010, par des traitements indiciaires décrochés de l'inflation !
C’est faire l’impasse aussi sur les 41 milliards d’argent public dilapidés dans le pacte de responsabilité et sur les 18 milliards du CICE
(crédit d'impôt dit « pour
la compétitivité et l'emploi ») versés en 2016
dont la traduction concrète
a
été
l’accroissement de
30% des
dividendes
des
actionnaires des entreprises bénéficiaires. C’est aussi sans compter
les quelques
60 à 80 milliards
d’euros perdus
chaque
année
au travers de la fraude fiscale !
Dégel du point d'indice, certes
Si chacun(e) peut se réjouir de voir ainsi cesser la politique de gel du point, il n'y a pas de quoi sortir le Champagne !... Et cette avancée doit être prise pour ce qu'elle est :
un geste symbolique, à l'approche d'une nouvelle élection présidentielle, mais qui ne remet pas fondamentalement en cause la politique d'appauvrissement.
Une trop faible augmentation
Si la politique de gel est récente, le décrochage de la valeur du point d’indice (4,6303 mensuels bruts depuis
2010) ne l'est malheureusement pas... Et les 5 centimes d'euros
mensuels bruts d'augmentation du point qui viennent d'être concédés ne vont pas fondamentalement changer les choses !
Un tableau valant parfois mieux qu’un long discours, voilà qui illustre la perte de pouvoir d’achat du point d’indice sur 3 périodes de références.
Les 1,2 % d’augmentation,
qui viennent d’être annoncés, sont donc loin de compenser les pertes induites par des revalorisations insuffisantes depuis 20 ans. Et même sur la période récente, il aurait fallu plus de 6 % d’augmentation
et non 1,2 % pour seulement mettre la valeur du point d'indice au niveau de celle de 2010.
Le calcul est simple, le point d’indice passera donc au 1er
février 2017 à : 4,68 euros
Vous multipliez
ce chiffre par votre indice de rémunération et vous saurez de combien vous pourrez disposer en plus !!
Exemple:
Un agent de catégorie C à l’échelle 5 du 8ème échelon : indice 360, gain mensuel brut : + 17,6 euros
Un agent de catégorie B du 10ème échelon : indice 451, gain de 22,4 euros
Un agent de catégorie A du 8ème échelon : indice 524, gain de 26, 1 euros
La poursuite de la mobilisation est donc nécessaire. C’est tous ensemble, dans le public comme dans le privé confronté à la loi sur le travail, que nous parviendrons à faire changer les choses et obtenir satisfaction.
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