mardi 17 octobre 2023

QUAND LES GUÊPES ATTAQUENT !

 

QUAND LES GUÊPES ATTAQUENT !


Le vendredi 29 septembre 2023, nous avons rencontré des agents d’un lycée  qui nous ont signalés que depuis plusieurs jours, ils subissent l’attaque d’un essaim de guêpes.

En effet, autour du local poubelles, de nombreuses guêpes se sont installées. Plusieurs agents ont été blessés par leurs piqures dont un agent qui en arrêt pour accident de service.

Nous avons immédiatement prévenu les services de la DEL de la Région qui ont pris contact avec le lycée.

 

                                                                               ( vidéo réelle)

En cherchant à nous rassurer, ces services nous ont affirmés qu’ils suivent de près le problème et que l’essaim d’abeilles de ces derniers jours a été aussitôt été détruit.

Ah bon ? Les agents ont dû rêver le lundi suivant en voyant encore un essaim d’abeilles autour des poubelles

L’établissement, entre autres préconisations, a expliqué aux services régionaux de vouloir faire l’acquisition de vêtements d’apiculteur pour les faire porter aux agents en charge de la sortie des poubelles…

Superbe idée, nous avons hâte de voir cela !


A part des préconisations, dont certaines complètement baroques, rien de probant ne semble avoir été fait par l’établissement pour protéger les agents depuis leur alerte. 

La semaine suivante, il est à noter une initiative remarquable de la part de l’établissement …

Le mardi 3 octobre 2023, sans en avertir les agents, les responsables du lycée ont déposé près des conteneurs un sac poubelle contenant :

  • une veste « polaire »,
  • des gants plastiques de type « mapa »,
  • et une visière en plastique.

L’établissement a aussi préconisé le port d’une « Charlotte » en papier sur la tête


La personne bien intentionnée de l’administration du lycée qui, discrètement, a déposé ce « matériel de choc », n’a pas encore compris que deux agents sont nécessaires pour sortir les lourdes poubelles…

Du coup, un seul « équipement de choc » pour deux a été remis aux agents…

Ils font comment les agents ? ils tirent au sort pour savoir qui sans « équipement de choc » va se faire piquer par les guêpes ?

Bien évidemment, tout le monde sait que les guêpes ne piquent pas sur le haut de la tête(??) au travers une « charlotte » de surcroit en papier et que des gants plastiques aussi fins restent une protection efficace contre les piqures de guêpes…( ?)

De qui se moque-t-on ?

Récemment, n’ayant plus aucune nouvelle des services régionaux de notre alerte, nous avons à nouveau adressé, un autre mail à la Direction des lycées, pour savoir comment la Région envisageait de traiter « ce problème ».

Sans surprise, nous sommes sans réponse à ce jour. 

Peut-être que notre message a disparu dans les poubelles de l’histoire ou bien qu’il ait été très certainement estampillé « secret défense » au plus haut niveau régional par les services de la Région ?

Face à l’urgence de la situation, où des agents mais aussi des élèves de ce lycée, peuvent être gravement blessés par des piqures de guêpes, tout le monde semble donner l’impression de s’être installé dans une sorte de léthargie du style « hâtez-vous lentement » !

Sérieusement, personne ne songe à détruire définitivement cet essaim de guêpes ? A croire que, pour certains, la vie des guêpes serait plus importante que celle des agents? 

 La plaisanterie continue…

Ne voulant pas gérer le problème, l’établissement aurait ordonné aux agents de trouver rapidement une solution ! 

 Désemparé, des agents ont commencé par bricoler avec des vieilles bouteilles en plastique des pièges à guêpes…


Pour un essaim qui, d’après la DEL est détruit depuis le 29 septembre, le conteneur semble assez rempli…

Ensuite dernière nouveauté étonnante mise en place : des bâches plastiques tendues par sept tendeurs pour recouvrir les poubelles toujours envahies par les guêpes. Très pratique en effet !

                                                                                                       (photo réelle)

 

Une fois pleines, les poubelles sont bâchées par les agents en attendant la collecte des ordures par les services communautaires.

A chaque passage, les agents doivent débâcher les poubelles pleines au risque de se faire piquer par les guêpes et au risque aussi de se blesser avec des tendeurs fortement tendus. Puis plus tard les rebâcher à nouveau…

Il est à noter que, une fois bâchées, les poubelles pleines vont dégager une odeur insupportable, engendrant ainsi un problème supplémentaire qui sera à nouveau difficilement supportable par les agents.

Nous constatons avec effroi qu’au lieu de mettre en place un dispositif pour renforcer la sécurité des agents, l’établissement créé un nouveau danger pour les agents qui devront manipuler ces tendeurs avec le risque de se les prendre au visage.

Si tout cela n’était pas aussi consternant et dangereux pour les agents et les élèves, la situation pourrait prêter à en rire.

 

Nous disons « halte aux gags ! 

 

Face à la dangerosité de la situation, 

SUD CT AURA demande qu’enfin

 des solutions plus sérieuses et pérennes soient mises en 

place pour assurer la protection des agents et des élèves.

mercredi 11 octobre 2023

POURQUOI SUD CT AURA A REFUSE DE SIÉGER CE JOUR AUX INSTANCES

 

 

 

POURQUOI SUD CT AURA A REFUSE DE SIÉGER CE JOUR AUX INSTANCES

 

Nous sommes exaspérés de constater que les promesses et/ou les engagements de certaines directions ne sont pas tenus.                                                                                    

Lors d’un conflit avec un responsable hiérarchique dans un lycée, nous avions demandé à la DEL que les agents soient aussi rencontrés afin d' avoir leur version des faits.

Cela n’a pas été le cas, contrairement à l’engagement pris, ce que nous regrettons.

Nous regrettons aussi que l’administration ne tienne exclusivement compte que des versions des responsables hiérarchiques sans jamais prendre en considération celles des agents.

La parole des agents n’est presque jamais entendue. Et en cas de conflit, les rencontres entre les services de la DEL et/ou de la DRH et les agents sont trop souvent inexistantes. Alors que le besoin des agents d’exprimer leur ressenti et parfois leur malaise avec leur responsable hiérarchique reste indispensable pour eux .

Récemment, un agent a reçu un courrier recommandé de la Région, sur lequel il était injustement accusé de faits graves alors que les services de la DRH n’ont jamais cherché à le rencontrer préalablement pour obtenir sa version des faits.

Nous sommes indignés par ces renvois systématiques de responsabilité entre la DEL et la DRH pour nos requêtes et alertes !

En effet, nous demandons à la DEL, on nous répond de voir avec la DRH...

Nous demandons à la DRH, on nous répond de voir avec la DEL...

Prenons seulement l’exemple des remboursements des frais des titulaires remplaçants, pour lesquels certains agents attendent depuis mai 2023, voir depuis un an.                         

Les conséquences de ces dysfonctionnements et mécontentements généraux nous conduisent maintenant à accompagner des procédures de recours auprès du Tribunal administratif :  plusieurs recours sont en préparation et un en attente de traitement au tribunal.

Force est de constater que les instances CAP et CST, censées être des instances d’expression du dialogue social, ne sont malheureusement considérées, par certaines directions de la Région, que comme de simples chambres d’enregistrement.

Pour les CAP : malgré le consensus général qui peut parfois se dégager par tous les acteurs présents, trop souvent les services régionaux prennent d’autorité les décisions finales qu’ils souhaitent. A quoi cela sert-il d’échanger sur les dossiers présentés si les interventions des partenaires sociaux ne sont pas entendues ?

Pour le CST : une fois encore, nous constatons amèrement que des postes sont publiés par les services de la Région avant même que la réorganisation ne soit présentée aux représentants du personnel élus en CST.

En effet, un responsable du service d'une direction a quitté la collectivité. La région a décidé de lancer le recrutement du remplaçant, sauf que le poste mis en ligne intègre le nouveau périmètre du service qui sera concerné par la réorganisation.

Afin d’exprimer notre profond désaccord et notre mécontentement nous avons décidé de ne pas siéger aux instances de ce jour, à savoir le CST, la CAP B et la CAP C