mercredi 16 août 2017

Grève générale du 12 sept 2017






Loi travail, attaques contre les fonctionnaires, austérité…

toutes les raisons de se mobiliser !!!

 

Le 12 septembre:

Manifestations et grève générale nationale.

 


 

  Vidéo à ne pas louper : Cliquez ICI


Les mauvaises nouvelles s’accumulent. En dépit de la mise en scène de concertation, sans qu’aucune des mesures précises ne soit dévoilée, la loi travail 2 apparaît comme la promesse de l’attaque la plus violente contre le monde du travail, celle qui fait dire à Gattaz, patron des patrons qu’il est « sur un petit nuage ».

Les choses ne s’arrêtent pas là. Pas de concertation avec les fonctionnaires sur le gel du point d’indice, le rétablissement d’un jour de carence, les 120 000 suppressions d’emplois notamment.

Encore 67 000 jeunes en attente d’inscription à l’université, le budget des aides au logement amputé, alors que les plus riches vont gagner des millions avec la baisse de leur impôt sur la fortune.

Le résultat de telles politiques, nous le connaissons car les mêmes mesures produisent leurs effets dans d’autres pays :
- en Allemagne où les lois Hartz ont créé des travailleurs et surtout des travailleuses pauvres en grande quantité, et des retraité-es au travail…
- en Grèce et en Espagne où les coupes budgétaires réduisent les services publics à peau de chagrin, et où les protections collectives du droit du travail ont été en grandes partie supprimées.

Là aussi pauvreté et détresse sociale.

Nous voulons renforcer les protections et les droits de ceux et celles qui travaillent dans le privé comme dans le public, défendre le droit au logement, à l’éducation et à la santé, augmenter les salaires et réduire le temps de travail, défendre les libertés publiques et individuelles.
Nous invitons toutes les organisations syndicales, tous ceux et celles qui partagent la conviction que de telles attaques vont nous affaiblir, nous appauvrir, diviser encore plus le tissu social, à s’unir pour riposter et à se rassembler à deux occasions.




jeudi 9 mars 2017

C’est un sujet d’actualité important qui aura une incidence grave sur la carrière et le bien-être de nombreux agents des collectivités territoriales. La loi dite « MAPAM » du 27 janvier 2014 qui a prononcé la suppression de la notation s’est vue compléter par son décret d’application le 16 décembre dernier qui institue l’entretien d’évaluation professionnelle par la mise en œuvre de critères subjectifs d’ « appréciation de la valeur professionnelle des fonctionnaires territoriaux » et d’objectifs individualisés.
Cette disposition constitue, pour nous, un sérieux recul dans le droit des fonctionnaires territoriaux et s'inscrit dans une politique gestionnaire contraire au service public ... service public que nous continuons de défendre.
Les dispositions et les critères purement arbitraires qui sont mentionnés dans ce décret, génèrent la mise en concurrence entre agents, renforcent l'évaluation individuelle au détriment de l'évaluation collective et sacralisent l'obligation de résultat des agents et équipes en occultant l'obligation de moyens de l'employeur (moyens nécessaires mis à disposition par l'autorité territoriale pour permettre aux professionnels d'atteindre les objectifs qui leur ont été fixés).
Les collectivités locales, comme le gouvernement, connaissent pertinemment les désastres que ce type de méthode provoque, puisque l’entretien annuel d’activité sous cette forme a été inauguré dans les services de France Télécom avec les conséquences humaines que l’on sait.
Ce décret aurait dû être l’occasion pour les collectivités d’ouvrir un débat de fond sur la manière d'analyser l'action publique … en réalité, c’est une arme de destruction massive de la carrière qui est en œuvre et qui permet aux employeurs de faire le choix délibéré de rendre seul l'agent responsable des résultats des politiques publiques qu'il est censé mener en évaluant ce que le décret qualifie de « valeur professionnelle » ou pire encore de « mérite ».
Qui mérite de juger qui mérite ? Ce sont les employeurs qui détiennent les moyens de l’action publique, et ils s’en dédouanent en personnalisant et individualisant son évaluation.
Il s’agit ni plus ni moins pour eux de gratifier celles et ceux qui ont la faculté de savoir se faire valoir !
Même si la notation n’était pas un système satisfaisant par son côté infantilisant et scolaire, elle avait le mérite d’objectiver la procédure d’évaluation et en particulier les recours. Sa suppression, associée la mise en place d'un entretien d'évaluation auront des conséquences importantes et graves sur la carrière de l'agent.
L'application des dispositions du décret dans le contexte de rationalisation de l'action publique et de suppressions de moyens dans les directions et services renforcera donc, à coup sûr, la souffrance au travail, aggravées, malheureusement trop souvent, par des méthodes managériales arbitraires et autoritaires. De plus, cette "évaluation" quantitative et subjective entre en contradiction avec la réalité de nombreux métiers, (notamment ceux en relation avec du public, ou  toute évaluation quantitative de l’activité ne reflète pas le travail effectué, la "relation" avec ce public qui est le premier outil  de ce travail et qui ne peut être évaluée).

SUD combattra activement les principes qui fondent ce dispositif par la mobilisation à chaque fois que cela sera nécessaire.

vendredi 10 février 2017


Espionnage informatique au Conseil régional Auvergne Rhône-Alpes ?
                                                            suite...


                               
                            FRANCE 3 Auvergne Rhône-Alpes du 9 février 2017


                              
                       




Plusieurs articles de presse mis en ligne sur cette affaire de suspicion  d'espionnage:

RUE89.fr 

LINFORMATICIEN.COM 

 LYONMAG.COM 

LAMONTAGNE.FR

 SILICON.FR

EUROPE1

RADIOSCOOP.COM

20MINUTES.FR

LE FIGARO.FR


Espionnage informatique au Conseil régional Auvergne Rhône-Alpes ?

En voulant tout simplement vérifier les droits informatiques sur la messagerie  de votre syndicat SUD, nous avons été très désagréablement surpris de découvrir  qu’une personne qui n’appartient pas au syndicat SUD s’était discrètement octroyée  un accès total à notre messagerie syndicale.
En gros, que l’ancien directeur des services informatiques  pouvait lire discrètement tous les mails du syndicat SUD  !!!
Bien évidemment, nous possédons les preuves matérielles.
Si nous avions su que notre correspondance syndicale intéressait à ce point l’ancien directeur des services informatiques, qui n’a pas été retenu lors des derniers recrutements de directeurs et qui va quitter la collectivité dans quelques jours, nous aurions pu lui confier la gestion directe de notre messagerie.


Plus sérieusement, nous pensons que si notre messagerie syndicale pouvait être discrètement  espionnée, il était aussi très facile de pouvoir regarder les messageries de  nos collègues des autres organisations syndicales, des agents, chefs de service, des directeurs, voir peut-être même pour des élus ?

Rien ne peut confirmer que nos messages syndicaux ont bien été lus , mais rien ne peut prouver le contraire. Par contre, à quoi bon s’ouvrir des droits sur une messagerie, si c’est, pour ne pas les utiliser ?
Autant nous pouvons comprendre que les techniciens peuvent pour des raisons  techniques s’ouvrir temporairement des droits sur des boites mails professionnelles de la région, avec l’accord des agents,  autant nous ne comprenons pas ce voyeurisme malsain sur la messagerie du syndicat  SUD.
Sans verser dans la paranoïa, SUD se doutait bien que le fait de marquer ses mails des mentions « privé » « personnel » ne protégeaient pas forcément les correspondances privées dans un cadre professionnel, comme le stipule la loi, mais facilitait plutôt un filtrage informatique des mails qui pouvaient se révéler être les plus intéressants à lire.
                                 
Le syndicat SUD CT Auvergne Rhône-Alpes demande que toute la lumière soit faite sur ces agissements qui nous semblaient d’un autre temps et veut savoir :
-         Est-ce une initiative personnelle de l’ancien directeur des services informatiques, ou bien était-il en « service commandé » ?
-         Si oui, par qui, pour quoi et surtout quels étaient ses objectifs, que recherchait-il ?
-         Quelle ampleur a atteint cette curiosité?
-         Depuis quand s’était-il secrètement attribué l’accès total à la messagerie du syndicat SUD ?