POURQUOI
NOUS AVONS REFUSE
DE SIEGER
Déclaration présentée au comité technique
du 30 avril 2019 :
Lors de la dernière réunion de concertation des documents nous ont été
présentés sur table.
Nous
ne pouvons plus accepter que certains dossiers importants soient présentés dans
une réunion qui ne dure que deux heures à peine avec 5 dossiers à discuter.
Nous
regrettons que les dossiers importants ne soient plus présentés préalablement
lors d’un groupe de travail, ce qui nous permettait de négocier et d’échanger
en amont.
Nous
considérons que ces réunions de concertations ne servent à rien et n’apportent
aucune plus-value. La seule réponse qui nous est souvent faite, lors de ces
réunions est… nous ferons remonter.
Nous
n’avons jamais reçu, avant le comité technique les documents complémentaires,
comme par exemple l’organigramme des deux lycées qui doivent fusionner leurs
services techniques, et qui avaient été demandés lors de la dernière
réunion de concertation. Parfois, les documents demandés en concertation
nous sont remis le jour même du comité technique, ce qui est intolérable.
Dès
lors, nous siégeons au comité technique en reposant les mêmes questions que
celles posées en réunion de concertation. Complètement inutile...
Nous
regrettons qu’ aucune réponse ne nous soit apportée en amont et surtout les
propositions de modifications soumises en réunion de concertation sont rarement
retenues dans le document final présenté en comité technique.
Quoi
que l’on puisse proposer, rien ne change… Par ailleurs, les personnes
décisionnaires sont absentes et les responsables qui sont présents ne restent
pas jusqu’à la fin…
Lors
de plusieurs comités techniques, nous avions acté la mise en place de groupes
de travail, comme par exemple sur la mobilité et la confidentialité des données
informatiques.
A
ce jour, rien n’a été encore programmé.
Nous
avons été aussi surpris de découvrir, que la proposition de compte rendu du
dernier comité technique, qui nous a été soumise, avait été amputée
d’une large partie de nos interventions, sans que l’on en soit informé. Cette
information nous a été communiquée qu’après notre réclamation.
Outre
le fait que cette censure ne permet pas de refléter la sincérité des débats,
nous trouvons ces manières de faire inadmissibles. Nous pensions que ces
pratiques étaient d’un autre âge…
Pour
finir, nous estimons que les conditions permettant l’exercice de notre mission
de représentants du personnel pour la défense des intérêts des agents ne sont
plus réunies.
Dès lors, nous
décidons de ne pas siéger à ce comité afin d’exprimer notre désaccord avec ces
modes de fonctionnement anachroniques.