vendredi 21 novembre 2025

GESTION DE L’ESPACE RESTAURATION DE L’ANCIENNE HALLE AUX BLES DE CLERMONT-FERRAND.

 

 

 


GESTION DE L’ESPACE RESTAURATION DE L’ANCIENNE HALLE AUX BLES DE CLERMONT-FERRAND.

 La Région veut se lancer dans la restauration non collective et confier ça à une entreprise privée. À ce rythme, on pourrait bientôt se demander si la Halle aux Blés organise des vernissages ou des concours de cocktails !

Rappelons quelques faits :

La Région investit déjà lourdement dans le bâtiment, dans le mobilier, le bar, la vaisselle et même les parasols… pour finalement laisser un exploitant privé profiter de cet argent public. Espérons au moins qu’il saura aligner les chaises sans les transformer en œuvre d’art contemporaine !

• Quelle licence pour le restaurant bar ? On parle de cocktails, de mojitos, de vins, de whisky… ou bien faudra-t-il que le barman ait un diplôme d’archéologue pour ne pas détruire la collection du FRAC ?

• La Région n’est pas un chef étoilé et n’a pas vocation à gérer un service commercial. Confier l’espace à un restaurateur, c’est courir le risque que les casseroles prennent le pas sur les œuvres.

• Une délégation de service public (DSP) laisse beaucoup de liberté à l’exploitant. La collectivité pourrait devenir simple spectatrice d’un spectacle qu’elle voulait pourtant piloter.

Votre syndicat SUD aime la culture, pas les expériences culinaires à hauts risques. Et si ça doit sentir quelque chose, que ce soit de l’art… pas des cocktails mal dosés.

 

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DIRECTION DE LA CULTURE ET DU PATRIMOINE

 


 

DIRECTION DE LA CULTURE 

ET DU PATRIMOINE 

 

Mesdames et messieurs…

Bienvenue au grand cabaret administratif de la Direction de la Culture et du Patrimoine, où l’art du tour de passe-passe atteint des sommets d’élégance !

Aujourd’hui, sur la scène du Comité Social Territorial, un numéro exceptionnel : “La réorganisation sans suppression de postes”… qui finit par faire disparaître quatre emplois. Magique, non ?

Regardons de plus près....D’abord, on annonce fièrement : “aucun poste supprimé, que des redéploiements !”. On applaudit : quelle belle façon d’éviter le mot qui fâche !

Mais au dernier acte, paf ! De 67 postes on passe à 63. Quatre chaises de moins au banquet, mais tout le monde aurait gardé sa place… C’est le premier miracle de la culture publique : transformer la réduction d’effectifs en simple « rationalisation ».

 

Deuxième numéro : la disparition d’unités entières.

La mission “Grands projets” ? Pouf, envolée !

Mais rassurez-vous : les chefs de projet ne sont pas perdus, ils sont « intégrés ».

Traduisez : disséminés dans les autres services, pour mieux « favoriser la transversalité ».

En clair, chacun retourne dans sa maison, avec un nouveau badge et un PowerPoint sur “la culture projet”.

Et puis, dans le service Inventaire, encore un petit coup de baguette magique : deux unités fusionnent pour “renforcer la cohérence”. Autrement dit, un chef d’unité en moins, mais plus de cohérence… Forcément, à un seul chef, les réunions sont plus courtes !!!

Le tout saupoudré d’un lexique d’illusionniste : “réaffectation”, “requalification”, “rationalisation”… autant de synonymes pour dire “on fait la même chose avec moins de monde, mais avec le sourire”.


Et à la fin, on promet que tout ça “entrera en vigueur le 1er décembre 2025”, juste à temps pour le sapin de Noël. Peut-être  y trouvera t'on les quatre postes disparus, soigneusement emballés sous le papier cadeau de la modernisation.

Alors, bravo !

Dans le grand spectacle des réorganisations publiques, c’est une belle performance : faire disparaître quatre postes sans jamais prononcer le mot “suppression”.

La culture du patrimoine… ou le patrimoine de la culture administrative ?

Houdini peut aller se rhabiller. Rideau !!!

 

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